L’obésité peut sembler simple à expliquer. Si une personne a un apport calorique plus important qu’elle n’en a besoin, elle prend du poids. Mais la véritable explication n'est pas aussi simple. Et il ne s'agit pas seulement de poids.

L’obésité est une maladie chronique complexe et perdre du poids n’est pas seulement une question de manger moins et de bouger plus. En fait, l'obésité peut être influencée par la génétique, la physiologie, l'environnement, le travail, l'éducation et la psychologie.

Il est essentiel de comprendre ces facteurs, car l'obésité est associée à d'autres maladies, notamment le diabète de type 2, les maladies cardiaques et certains types de cancer. Sans parler de la stigmatisation et des préjugés dont souffrent des millions de personnes chaque jour.  Mais avec des soins appropriés, les personnes souffrant d’obésité peuvent perdre du poids de façon durable ce qui aura un véritable impact sur leur santé.

 

L'A.M.A adopte de nouvelles politiques le deuxième jour du vote lors de l'assemblée annuelle. L'obésité comme maladie. Disponible à l'adresse suivante : http://news.cision.com/american-medical-association/r/ama-adopts-new-policies-on-second-day-of-voting-at-annual-meeting,c9430649 . Dernier accès: Septembre 2020.

Collège royal des médecins. Le RCP demande que l'obésité soit reconnue comme une maladie. Disponible sur : https://www.rcplondon.ac.uk/news/rcp-calls-obesity-be-recognised-disease#:~:text=The%20RCP%20is%20calling%20for,as%20being%20overweight%20or%20obese . Dernier accès: Septembre 2020.

Bray GA, Kim KK, Wilding JPH, et al. Obésité: un processus de maladie chronique récurrente et progressive. Une déclaration de position de la Fédération mondiale de l'obésité. Obes Rev. 2017 ; 18:715-723.

Bray GA, Kim KK, Wilding JPH ; Fédération mondiale de l'obésité. L'obésité: un processus de maladie chronique progressive et récurrente. Une déclaration de position de la Fédération mondiale de l'obésité. Obes Rev. 2017 Jul;18(7):715-723.

La société de l'obésité.  La société de l'obésité met à jour sa position sur l'obésité. Nouvelle déclaration sur l'obésité en tant que maladie chronique. Disponible à l'adresse suivante : https://www.prnewswire.com/news-releases/the-obesity-society-updates-position-on-obesity-300769218.html . Dernier accès: Septembre 2020.

650 millions de personnes vivent aujourd’hui en situation d’obésité
Organisation mondiale de la santé. Fiche d'information n° 311 sur l'obésité et la surcharge pondérale. Disponible à l'adresse suivante: http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs311/en/. Dernier accès: Septembre 2020

3X La prévalence mondiale de l’obésité a plus que doublé depuis 1975.
Organisation mondiale de la santé. Fiche d'information n° 311 sur l'obésité et la surcharge pondérale. Disponible à l'adresse suivante: http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs311/en/
.Dernier accès: Septembre 2020

>20% de perte de poids sans chirurgie, voilà notre ambition pour les patients.
Novo Nordisk. L'obésité: L'obésité est une maladie chronique grave. Disponible à l'adresse suivante: https://www.novonordisk.com/disease-areas/obesity.html . Dernier accès: Septembre 2020

>1milliard € C’est le coût mondial prévu pour le traitement des complications liées à l’obésité d’ici 2025.
Fédération mondiale de l'obésité. Coût des soins de santé des conséquences d'un IMC élevé. Disponible à l'adresse suivante: http://docs.wixstatic.com/ugd/6599c5_2a8fa0968efd4854b74f399abb3078c0.pdf?index=true. Dernier accès: Septembre 2020

"des études montrent que seul un tiers environ des personnes parviennent à maintenir leur poids perdu".

La recherche de Mann T et al. sur les traitements efficaces de l'obésité. Psychologue américain. 2007;62:220–233

Mann T, Tomiyama AJ, Westling E, Lew AM, Samuels B, Chatman J. La recherche de traitements efficaces contre l'obésité : les régimes alimentaires ne sont pas la solution. Am Psychol. 2007 Avr;62(3):220-33.

L’obésité est influencée par de nombreux facteurs  tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du corps humain. Une personne peut naître avec une tendance à prendre du poids. Tout comme une personne qui naît avec une couleur particulière d'yeux. Il y a aussi l’aspect physiologique. Quand une personne mange, les signaux hormonaux de l’estomac et de l’intestin se traduisent par des sensations de faim réduite et de satiété accrue. Cela permet de contrôler l’apport alimentaire.

Lors d’une perte de poids, le niveau d’hormones peut varier, ce qui peut pousser l’organisme à tenter de reprendre le poids perdu.

En conséquence, des études montrent qu’environ seul un tiers des personnes parviennent à maintenir le poids qu’ils ont perdu.

De nombreux facteurs liés au bien-être général, à l’environnement et au mode de vie d’une personne peuvent également entraîner une prise de poids. Le lieu de vie d'une personne et la culture qui l'entoure peuvent également influencer le risque de développer de l’obésité.

Ainsi, bien que de nombreuses personnes obèses considèrent qu'elles peuvent elles-mêmes contrôler leur poids, la situation ne s'avère pas aussi simple.

Pour comprendre l’obésité, nous devons comprendre ce qui se passe dans notre cerveau. Il semble que notre corps soit programmé pour conserver ces calories supplémentaires, probablement parce que pendant des milliers d'années, il s'agissait d'un mécanisme de survie de base.

C'est pourquoi les personnes en situation d’obésité luttent pour perdre du poids. Leur corps est programmé pour les ramener à leur poids de départ. Dans le cerveau, c'est comme s'il y avait un bouton qui ajuste la dépense énergétique d'une personne jusqu'à ce qu'elle ait repris ses kilos perdus. Nous essayons de déterminer où exactement dans le cerveau un tel interrupteur pourrait être situé et d'explorer si nous pouvons le traiter avec un médicament. Nous pourrions ainsi aider les personnes obèses à " retrouver " leur poids d'origine et à prendre un nouveau départ. Si nous y parvenons, des millions de personnes pourraient en bénéficier.

Notre objectif est de devenir leader dans le domaine de la recherche scientifique contre l'obésité. Nous prêtons une attention toute particulière au GLP-1, une hormone naturelle qui semble jouer un rôle important dans la perte de poids. Cette hormone intervient notamment dans la sensation de satiété au moment des repas. Depuis plusieurs années, nos scientifiques étudient les molécules synthétiques de GLP-1 et la manière dont elles peuvent être utilisées pour diminuer la sensation de faim ou augmenter les dépenses énergétiques. Nous continuerons d’analyser et de déterminer comment le GLP-1 peut favoriser une perte de poids durable.

Actuellement, nous menons des recherches dans le but d’obtenir :

  • une réduction de 20% du poids
  • une protection cardiovasculaire